Free Mobile attaque une journaliste pour diffamation
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Free Mobile attaque une journaliste pour diffamation
Lu dans PCWorld.fr du 23 novembre 2012
Free Mobile avait annoncé peu avant le lancement de ses offres qu'il ne manquerait pas d'attaquer en justice quiconque se livrerait à de la diffamation sur son compte, et notamment concernant sa couverture réseau. Une promesse qui avait été faite alors que flottait dans l'air des odeurs de concurrence "déloyale". En fait, à l'époque, on parlait de conseillers téléphoniques d'opérateurs concurrents qui n'hésitaient pas à mentir à leurs clients pour les empêcher de résilier leurs forfaits avant de faire le grand saut chez Free Mobile.
Mais finalement, la promesse de Free Mobile d'aller en justice pour toute affaire de ce genre est appliquée plus largement, puisque l'on apprend que l'opérateur vient de porter plainte contre une journaliste du journal économique Les Echos. En effet, Solveig Godeluck, la journaliste en question, est attaquée par Free Mobile pour diffamation pour avoir, dans son article du 1er mars 2012 intitulé "Pour faire face à Free, Bouygues lance un plan d'économies", cité le secrétaire général de Bouygues Télécom, Didier Casas, qui critiquait "la nouvelle notion de réseau vide qui couvre".
Nos confrères du Monde, qui ont pu s'entretenir avec Didier Casas, indiquent que ce dernier a bel et bien été entendu dans cette affaire comme témoin, mais qu'il n'a pas été mis en examen. Et même si Xavier Niel précise que "la plainte n'est pas dirigée contre un journaliste, mais contre les propos d'un concurrent (...) qui tient des propos diffamants et agressifs", c'est bel et bien Solveig Godeluck qui est directement visée pour le moment.
Free Mobile avait annoncé peu avant le lancement de ses offres qu'il ne manquerait pas d'attaquer en justice quiconque se livrerait à de la diffamation sur son compte, et notamment concernant sa couverture réseau. Une promesse qui avait été faite alors que flottait dans l'air des odeurs de concurrence "déloyale". En fait, à l'époque, on parlait de conseillers téléphoniques d'opérateurs concurrents qui n'hésitaient pas à mentir à leurs clients pour les empêcher de résilier leurs forfaits avant de faire le grand saut chez Free Mobile.
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