"FORMER LES CHOMEURS" et REMPLACER le mot CHOMAGE par "PERIODE ENTRE DEUX EMPLOIS"
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"FORMER LES CHOMEURS" et REMPLACER le mot CHOMAGE par "PERIODE ENTRE DEUX EMPLOIS"
"FORMER LES CHOMEURS" et REMPLACER le mot CHOMAGE par "PERIODE ENTRE DEUX EMPLOIS" telles sont les dernières élucubrations de l'économiste nanti J. ATTALI
Invité de la matinale de France info, l'économiste - écrivain - haut fonctionnaire - ex conseiller de F Mitterrand, partisan contesté et contestable d'une économie de récession, J ATTALI s'est encore illustré. D'abord en se déclarant hyper confiant dans le redressement de l'économie mondiale et en particulier celle de la France pour la fin de 2013, à condition toutefois que les Etats- Unis ne commettent pas de sottises (sic). Ensuite, en ressassant son idée ré-vo-lu-tion-naire, à savoir "il faut former les chômeurs" parce que c'est un gage de confiance en soi et "aussi parce qu'un chômeur en formation n'est plus un chômeur" (sic)*.
La suffisance du premier propos étant par ailleurs déjà de nature à hérisser les intéressés, l'ineptie du second appelle quelques commentaires.
Le douillet économiste en charentaises, à l'abri des tracas pécuniaires du quidam, a même inventé une locution de substitution au mot "CHOMAGE" , c'est "LA PERIODE ENTRE DEUX EMPLOIS". (dixit).
Oubliés donc les stages bidons-voies de garage des années 1980/1990 qui préparaient au retraites anticipées. Aux oubliettes aussi la collection de TUC - SIVP - CAE - CUI et consorts assortis peu ou prou d'une action formatrice. Et amnésie générale sur les généreux budgets octroyés aux officines de formation formatrices de formateurs.
Cependant, l'analyse tordue de M ATTALI soulève une double question : quelles formations, (je ne n'ai aucune idée) et surtout à qui s'adresseraient- elles?
- aux jeunes diplômés qui ne trouvent réellement pas d'emploi?
- à ceux qui ont été artificiellement maintenus dans des études supérieures dont ils n'avaient pas le niveau?
- à ceux qui ont été baladés de par le monde par les programmes ERASMUS et autres filières touristiques subventionnées?
- à ceux qui, savamment conseillés, ne souhaitent pas emprunter les voies de l'apprentissage jugées trop sales et manuelles?
- à ceux qui ne peuvent se dessaisir de leurs écouteurs dans les oreilles et de leur smartphone dans la main pour travailler?
- à ceux dont les revenus faciles ou illicites sont bien plus attractifs qu'un maigre pourcentage du smic gagné péniblement en se levant de bonne heure?
- à ceux qui encombrent les agences de Pôle emploi avec femmes et enfants nés ou à naître, soeurs, belles soeurs, cousins, maris et compagnons interprètes venus montrer à quel point ils ne sont pas disponibles pour un quelconque job, mais ouverts à toute allocation, sûrs de trouver au guichet une attention qui confine à la compassion?
- ou aux jeunes laborieux qui se forment simultanément dans les établissements d'enseignement professionnel, et chez leurs patrons; de l'hôtellerie-restauration, des ateliers de mécanique générale, d'automobile (ce qui a été mon cas), dans les entreprises d'électricité, dans les métiers de bouche, sur les chantiers du bâtiment, dans l'agriculture…?
- ou à ceux encore qui ont trimé toute leur vie et qui viennent d'être volés par la réforme des retraites du privé et dépouillés de leur droit à 60 ans - 160 trimestres, à laisser la place aux jeunes?
* et disparaît momentanément de la liste des demandeurs d'emploi
JC
Invité de la matinale de France info, l'économiste - écrivain - haut fonctionnaire - ex conseiller de F Mitterrand, partisan contesté et contestable d'une économie de récession, J ATTALI s'est encore illustré. D'abord en se déclarant hyper confiant dans le redressement de l'économie mondiale et en particulier celle de la France pour la fin de 2013, à condition toutefois que les Etats- Unis ne commettent pas de sottises (sic). Ensuite, en ressassant son idée ré-vo-lu-tion-naire, à savoir "il faut former les chômeurs" parce que c'est un gage de confiance en soi et "aussi parce qu'un chômeur en formation n'est plus un chômeur" (sic)*.
La suffisance du premier propos étant par ailleurs déjà de nature à hérisser les intéressés, l'ineptie du second appelle quelques commentaires.
Le douillet économiste en charentaises, à l'abri des tracas pécuniaires du quidam, a même inventé une locution de substitution au mot "CHOMAGE" , c'est "LA PERIODE ENTRE DEUX EMPLOIS". (dixit).
Oubliés donc les stages bidons-voies de garage des années 1980/1990 qui préparaient au retraites anticipées. Aux oubliettes aussi la collection de TUC - SIVP - CAE - CUI et consorts assortis peu ou prou d'une action formatrice. Et amnésie générale sur les généreux budgets octroyés aux officines de formation formatrices de formateurs.
Cependant, l'analyse tordue de M ATTALI soulève une double question : quelles formations, (je ne n'ai aucune idée) et surtout à qui s'adresseraient- elles?
- aux jeunes diplômés qui ne trouvent réellement pas d'emploi?
- à ceux qui ont été artificiellement maintenus dans des études supérieures dont ils n'avaient pas le niveau?
- à ceux qui ont été baladés de par le monde par les programmes ERASMUS et autres filières touristiques subventionnées?
- à ceux qui, savamment conseillés, ne souhaitent pas emprunter les voies de l'apprentissage jugées trop sales et manuelles?
- à ceux qui ne peuvent se dessaisir de leurs écouteurs dans les oreilles et de leur smartphone dans la main pour travailler?
- à ceux dont les revenus faciles ou illicites sont bien plus attractifs qu'un maigre pourcentage du smic gagné péniblement en se levant de bonne heure?
- à ceux qui encombrent les agences de Pôle emploi avec femmes et enfants nés ou à naître, soeurs, belles soeurs, cousins, maris et compagnons interprètes venus montrer à quel point ils ne sont pas disponibles pour un quelconque job, mais ouverts à toute allocation, sûrs de trouver au guichet une attention qui confine à la compassion?
- ou aux jeunes laborieux qui se forment simultanément dans les établissements d'enseignement professionnel, et chez leurs patrons; de l'hôtellerie-restauration, des ateliers de mécanique générale, d'automobile (ce qui a été mon cas), dans les entreprises d'électricité, dans les métiers de bouche, sur les chantiers du bâtiment, dans l'agriculture…?
- ou à ceux encore qui ont trimé toute leur vie et qui viennent d'être volés par la réforme des retraites du privé et dépouillés de leur droit à 60 ans - 160 trimestres, à laisser la place aux jeunes?
* et disparaît momentanément de la liste des demandeurs d'emploi
JC
CHASSAING Jacques- Messages : 107
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