Quand les chercheurs trouvent... La façon de piquer dans la caisse...

Lettre envoyée à François CHEMERY Président de l'insset (Université de Picardie)

Bonjour cher président,

Je viens par la présente vous féliciter de l’article paru dans le courrier picard samedi dernier que je joins à toutes fins utiles ci-dessous.
Je constate avec plaisir que votre position a beaucoup évolué.
En effet, je me rappelle de notre entretien de juin 2010 où vous informant solennellement de pratiques douteuses pour le moins au sein de l’insset, vous m’aviez déclaré que cela n’avait rien d’exceptionnel et que cela se pratiquait partout (sic).
Quand il s’agit de présomptions avérées de détournements de fonds publiques, vous comprendrez que votre réponse ne m’avait à l’époque pas satisfait.
A ce moment-là, et je vois que vous faites de même aujourd’hui, je vous avais envoyé des courriers recommandés afin de mettre à l’ordre du jour du conseil d’administration ces points, ce qui était de ma part totalement légitime appartenant à l’époque au conseil d’administration que vous présidiez.
Je l’avais d’ailleurs confirmé par exploit d’huissier.
Réitérant ces courriers, je vous rappelle qu’à l’époque vous alliez jusqu’à refuser de les recevoir, je les tiens toujours à votre disposition en complément du dossier que je vous avais transmis et que je conserve également toujours par devers moi.
J’ai d’ailleurs envoyé un courrier le 1er février 2013 à François Hollande, président de la république, décrivant par le menu ces frasques…
Vous aviez alors décidé de dissimuler ces légitimes interrogations et de déclencher à mon égard une sordide campagne outrageante, allant jusqu’à engager contre moi une commission de discipline.
Je venais de perdre mon épouse, et pour être peu glorieuse et sans honneur vues les circonstances, cette campagne me fit subir les mêmes outrages et bien pire dont vous vous plaignez aujourd’hui.
Je vois également que vous rendez hommage à mon travail qui avait consisté à tisser avec les entreprises de la logistique des relations solides, je vous en remercie…
Il ne m’étonne pas que l’intervention de la présidence de l’université aujourd’hui retirant à l’insset quelques 150000€ constitutifs des détournements que je dénonçais à l’époque ait fait l’objet d’une telle réaction de la part de ceux qui en profitaient indûment.
Toujours à l’époque, j’en avais informé personnellement Xavier Bertrand pour qu’il intervienne, ce qu’il avait comme de coutume pour Saint-Quentin et pour un vieil ami dans la tourmente, omis de faire.
Je m’aperçois également, les mêmes causes produisant les mêmes effets, que les protagonistes de votre affaire étant les mêmes, qu’ils appliquent les mêmes méthodes… et que les nouveaux ne sont guère mieux, créateur d’entreprises dans le domaine de l’informatique, j’en sais quelque chose.
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, et je trouve tout à fait légitime de votre part que vous rendiez la médaille « d’honneur » qui vous avait été attribuée pour vos « bons et loyaux » services rendus dans le cadre de cette affaire, car l’honneur ne supporte en principe pas de pratiques de la sorte.
Et je suis d’accord avec vous maintenant, comme vous le dites si bien dans l’article « ces méthodes sont scandaleuses ».
Magnanime à présent, je reste votre bien dévoué.
Et veuillez agréer, cher président, l’expression de mes salutations les meilleures en ces circonstances.


Charles SIMON
Président de Consommateur et Citoyen
Responsable du groupe de l’Aisne d’ANTICOR

Article : http://www.courrier-picard.fr/region/couac-au-conseil-administratif-de-l-insset-ia195b0n90577