ATTEINTES PERSONNELLES ET DIFFAMATIONS DES ELUS : une musique bien connue!

ATTEINTES PERSONNELLES ET DIFFAMATIONS : ECHEC, mais pas forcément MAT.

La tactique n'est pas nouvelle, mais connaît un regain : sitôt qu'un élu (d'un grade certain) est en difficulté pour répondre à l'interrogation légitime d'un citoyen-contribuable, il court chez un Conseil en appeler à l'atteinte personnelle, voire privée, voire diffamatoire.

Avantage premier : comme il ne s'exprimera plus sur une affaire judiciaire en cours, et qu'il entend faire perdurer, il pourra se consacrer entièrement à sa carrière politique, défendant ainsi son emploi et sa prime d'ancienneté.

Avantage second : la procédure ne lui coûte rien car il invoque la sacro-sainte Protection Fonctionnelle*, ce qui n'est pas possible au quidam, lequel se dit au fond : "Si j'avais su, j'aurais pas venu et rien demandé non plus".

Halte-là! A ce trop curieux citoyen lambda contrit mais contrarié, disons ceci : "Si vous estimez que tel (s) ou tel (s) politicard (s) mérite (ent) des gifles, des gifles, des gifles et puis… des gifles, n'en faites rien, ne l'écrivez pas non plus, contentez-vous d'y penser jusqu'à la prochaine Révolution, jusqu'au Jour J du prochain scrutin ou celui du Jugement Dernier.

Et n'oubliez pas : "Nous sommes dans un Etat de droits également égaux que la France accorde davantage au reste du monde".

* que beaucoup de notables, Pure Race, élevés à la subvention publique et aux indemnités cumulées, connaissent parfaitement.
JC