EDF Bleu Azur et GDF Suez incitent fermement leurs clients à créer des comptes en ligne au mépris de la liberté des consommateurs

Depuis quelques mois, les sociétés EDF Bleu Azur et GDF Suez Dolce Vita incitent instamment leurs clients à créer des comptes en ligne. Derrière leur doux noms évocateurs de quiétude, ces groupes impitoyables se font de plus en plus pressants à chaque envoi de facture papier.

Notons tout d'abord que le client doit disposer d'un ordinateur et d'une connexion Internet, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, soit pour raison financière, soit parce qu'il reste encore de très nombreuses zones non couvertes en France.

Après une présentation élogieuse des avantages de "ce service entièrement sécurisé" (sic) "et gratuit" (le restera-t-il?), on en vient à l'essentiel des exigences posées unilatéralement par les deux fournisseurs:

- paiement par carte bancaire, remake du prélèvement automatique (la machine infernale en cas d'accidents de la vie, lesquels sont de plus en plus fréquents).

- factures téléchargeables ( autrement dit le client doit les imprimer à ses frais pour le cas échéant, les présenter aux organismes sociaux. Ce qui nécessite de disposer, de plus, d'une imprimante et ses consommables).
On notera à ce propos que les arguments "Zéro papier - protégeons la planète" et tout le fallacieux verbiage écologique trouvent leurs limites dans le fait que beaucoup d'organismes et d'administrations ne permettent qu'un système en ligne à sens unique : téléchargement et impressions aux frais du citoyen-consommateur, mais pas de possibilité de remplissage des formulaires en interéactivité. Il faut renvoyer le tout renseigné par La Poste et payer les frais d'affranchissement.