Un trou, ça creuse
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Un trou, ça creuse
La sécurité Sociale, c'est un énorme gâteau qui sert à nourrir les besoins de santé des citoyens.
Mais il est difficile de faire coïncider les ressources avec les besoins.
L'accès à la santé est vu comme un droit et il est difficile de le remettre en question
Les cotisations ne sont pas extensibles à l'infini.
Depuis de nombreuses années, la Sécurité Sociale est déficitaire. Le trou continue à se creuser et, malgré tous les efforts, la dette sociale augmente et sera désormais confiée à nos petits-enfants.
Pourquoi ce trou endémique ?
Chaque fois que des mesures sont prises, les différentes catégories de santé puisent dans les nouvelles ressources encore plus vite qu'elles ne sont augmentées. Aucun système ne parvient à réguler les féroces appétits et les concertations ne mènent à rien.
Je pense que la seule régulation possible est une régulation a posteriori : chaque année, le déficit constaté devrait être remboursé par ceux qui en ont profité : une clé de répartition permettrait de faire supporter ceux-ci aux laboratoires, cliniques privées, médecins spécialistes non conventionnés, etc... De cette façon, ce sont les professions qui puisent dans les poches de la sécu qui remboursement leurs manques de modération.
Mais il est difficile de faire coïncider les ressources avec les besoins.
L'accès à la santé est vu comme un droit et il est difficile de le remettre en question
Les cotisations ne sont pas extensibles à l'infini.
Depuis de nombreuses années, la Sécurité Sociale est déficitaire. Le trou continue à se creuser et, malgré tous les efforts, la dette sociale augmente et sera désormais confiée à nos petits-enfants.
Pourquoi ce trou endémique ?
Chaque fois que des mesures sont prises, les différentes catégories de santé puisent dans les nouvelles ressources encore plus vite qu'elles ne sont augmentées. Aucun système ne parvient à réguler les féroces appétits et les concertations ne mènent à rien.
Je pense que la seule régulation possible est une régulation a posteriori : chaque année, le déficit constaté devrait être remboursé par ceux qui en ont profité : une clé de répartition permettrait de faire supporter ceux-ci aux laboratoires, cliniques privées, médecins spécialistes non conventionnés, etc... De cette façon, ce sont les professions qui puisent dans les poches de la sécu qui remboursement leurs manques de modération.
Re: Un trou, ça creuse
Les médicaments sont devenus des produits de consommation comme les autres, point de différence entre une boite de petits pois et une boite de médoc !
Qu'on en est besoin ou pas on achète puisque remboursés.
Nous surconsommons les médicaments grâce aux médecins qui eux recevrons tout au long de l'année de 'petits cadeaux' des labos qu'ils auront fait fonctionner, comme des séjours en famille en relais et châteaux, caisses de champagne et autres...
Les génériques... Beaucoup sont au même prix voire plus chers que les médicaments classiques, cela enrichit quelque part mais certes pas la sécu !!!
Dans mon métier, je vois beaucoup de patients surmédicalisés, parfois jusqu'à 17 médoc par jour accumulés depuis dix ans alors qu'il suffit parfois de quelques mois de thérapie pour qu'ils aillent mieux et pourquoi pas bien !
Nous ne sommes pas remboursés certes et tant mieux car ainsi le patient se rend compte que se soigner a un prix et étant donné que j'adapte le tarif de mes séances aux revenus des personnes nul n'est lésé.
Des solutions pour le trou de la sécu il y en a, le tout étant de ne pas déshabiller Paul pour habiller Jacques.
Qu'on en est besoin ou pas on achète puisque remboursés.
Nous surconsommons les médicaments grâce aux médecins qui eux recevrons tout au long de l'année de 'petits cadeaux' des labos qu'ils auront fait fonctionner, comme des séjours en famille en relais et châteaux, caisses de champagne et autres...
Les génériques... Beaucoup sont au même prix voire plus chers que les médicaments classiques, cela enrichit quelque part mais certes pas la sécu !!!
Dans mon métier, je vois beaucoup de patients surmédicalisés, parfois jusqu'à 17 médoc par jour accumulés depuis dix ans alors qu'il suffit parfois de quelques mois de thérapie pour qu'ils aillent mieux et pourquoi pas bien !
Nous ne sommes pas remboursés certes et tant mieux car ainsi le patient se rend compte que se soigner a un prix et étant donné que j'adapte le tarif de mes séances aux revenus des personnes nul n'est lésé.
Des solutions pour le trou de la sécu il y en a, le tout étant de ne pas déshabiller Paul pour habiller Jacques.
jp_psy- Messages : 2
Date d'inscription : 17/01/2013
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